Bible, Histoire, Archéologie
Bible,
Histoire,
Archéologie
La mezouza,
la protection divine
Vidéo de l’émission « À l’origine » proposée par Steve Suissa, sur France 2. Avec la participation des rabbins Michaël Azoulay et Élie Ebidia. © France 2.
La mezouza (hébreu : מזוזה, «linteau» ; plur. mezouzot) désigne par métonymie un objet de culte juif apposé au chambranle de l’entrée d’une demeure. Dans le judaïsme rabbinique, elle prend la forme d’un boîtier contenant deux passages bibliques rédigés selon les règles de l’art sur un parchemin, fixé au chambranle des portes des lieux d’habitation permanente, y compris les différentes pièces de cette demeure (cuisine, salon, chambres), à l’exclusion des lieux d’aisance et de rangement.
Présentation
L’indication d’écrire «ces choses que je vous prescris en ce jour» aux poteaux des portes a pour base deux passages du Deutéronome (6,4-9 et 11,13-21). Ces passages contiennent le Shema Israël, qui commence par la lettre shin (ש). Cette lettre figure sur chaque mezouza et elle représente « Shaddaï » (שדי), qui est l’un des noms de Dieu dans la Bible.
Image ci-contre : différents modèles de mezouza. © Judaiculte.com

La première mention d’un signe à placer à l’entrée d’une habitation est le sang de l’agneau pascal, que les Hébreux ont dû sacrifier la nuit de la plaie des nouveau-nés, où Dieu passa au-dessus des demeures portant un tel signe, mais prit la vie de tout premier-né d’une habitation qui n’avait pas été consacrée de la sorte.
